Seule la surface habitable d’un logement est prise en considération lors d’une vente immobilière. Pourtant, cela n’empêche pas un vendeur d’exploiter les espaces non-habitables pour augmenter le prix. Mais qu’est-ce que la surface non-habitable ? Comment majorer le prix en tenant compte de ces espaces ?
Bien comprendre la notion de surface habitable
La loi Boutin définit l’espace habitable comme la surface de plancher construite d’un logement. C’est l’espace réellement à la disposition des occupants une fois déduits les espaces occupés par les portes, les cloisons, etc.
Celliers, débarras, séchoirs et buanderies peuvent être considérés dans le calcul de cette surface, mais sous conditions. En effet, il faut que l’accès à ces pièces n’oblige pas de passer par l’extérieur du logement. Par ailleurs, la hauteur de ces pièces doit être supérieure à 1,80 mètres.
L’évaluation de la surface habitable constitue ainsi une étape clé lors de la vente d’un bien. En effet, seule celle-ci est prise en considération pour déterminer le prix de vente du logement. Le calcul exige alors d’éliminer certains espaces.
Par ailleurs, vous pouvez connaître avec exactitude la superficie du logement à vendre grâce à la surface loi carrez. Face aux contraintes du calcul des espaces habitables, nous vous conseillons de vous tourner vers un diagnostiqueur professionnel. De plus, ce spécialiste est à même de vous conseiller sur le prix au mètre carré pour la vente.
Qu’est-ce que la surface non-habitable, et en quoi peuvent-elles valoriser la vente de sa maison ?
La surface non-habitable n’entre pas en compte pour l’évaluation du prix de vente d’un bien immobilier. Elle concerne généralement les mètres carrés avec une hauteur inférieure à 1,80 mètres. Sont aussi considérés comme espaces non-habitables la buanderie, la cave, les garages, les combles, les balcons et les loggias.
Faire figurer ces espaces dans une annonce immobilière peut changer la donne. La surface non-habitable constitue un atout de taille pour séduire les acquéreurs. Effectivement, ces espaces constituent une solution au problème de rangement devenu courant dans le milieu urbain. L’enjeu consiste ainsi à les utiliser pour déclencher ce fameux coup de cœur qui accélère la vente. Mieux encore, ces espaces peuvent être utilisés pour majorer le prix au mètre carré du bien à céder.
Fixer le prix de vente de son logement en prenant compte les mètres carrés non-habitables
Certes, seule la surface habitable est déterminante pour fixer le prix au mètre carré d’un bien. Elle sert de référence pour déterminer la valeur vénale sur un marché spécifique. Et comme le prix au mètre carré dépend de l’offre et de la demande, faire estimer son bien est important.
En effet une estimation juste du prix de vente d’un bien permet de le vendre dans les meilleurs délais. De plus, celle-ci permet de limiter les marges de négociation des futurs acquéreurs. Savoir exploiter les espaces non-habitables peut aussi aider dans la majoration du prix de vente.
Cela implique de les mettre en valeur afin qu’ils justifient le montant supplémentaire réclamé pour un bien. Prenons l’exemple de la véranda. Elle permet de majorer le prix si l’espace est assez spacieux et dispose d’une hauteur sous plafond appréciable.
De plus, il faut que celle-ci offre une belle vue sur l’extérieur. Par ailleurs, une véranda bénéficiant d’une isolation de meilleure qualité laisse rarement les visiteurs indifférents. Pour savoir comment calculer le prix d’une véranda rénovée, nous vous invitons à solliciter l’aide d’expert.
Une autre optimisation possible pour augmenter le prix au mètre carré d’une surface non-habitable concerne la mezzanine. Celle-ci doit d’abord disposer d’une hauteur sous plafond acceptable. Ensuite, il faut qu’elle soit bien lumineuse, donc équipée d’une fenêtre.
L’accès à cette pièce supplémentaire doit être facile. La mezzanine séduit aussi si l’espace en dessous reste disponible. Celui-ci doit permettre d’installer un bureau, une bibliothèque ou un coin détente.